Les prisons privatisées renforcent l’état policier, où les délinquants non-violents dépérissent depuis des décennies. Les produits pharmaceutiques engourdissent les pensées. Les réseaux sociaux distraient l’esprit. Et tout cela alors que notre planète s’abandonne à un désastre climatique inévitable qui terrassera l’humanité tout entière. « The Nightmare of Human Organ Harvesting » ? (« Le Cauchemar de la récolte d’organes humains ») Ce n’est pas un épouvantable titre de chanson issue d’un old-school album d’un groupe de death metal oublié. C’est un titre du Wall Street Journal.
C’est dans ce contexte de dystopie postmoderne, de chaos et de confusion, qu’arrive « Human Target » le caniculaire cinquième album des titans du metal extrême THY ART IS MURDER : l’export Australien le plus brutal et alarmant depuis la franchise Mad Max de George Miller. C’est la lumière éclatante d’un nihiliste découragement avant la descente aux enfers. Fusionnant l’authentique écrasement du death metal à une sombre fureur, THY ART IS MURDER exorcise la sensation de mortalité et les douleurs d’un traumatisme socio-politique.
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